La douceur : Définition
Le dictionnaire nous dit que la douceur c’est
- la qualité de ce qui est doux au goût, agréable aux autres sens
- le caractère de ce qui n’est pas extrême, excessif
Ce que j’en pense
On constate aujourd’hui que nous sommes dans le monde du « il faut », du « je dois » qui ne laisse pas vraiment de place à la douceur. Nous sommes dans un monde de performance, d’objectifs, de sollicitations, dans le monde du « toujours plus ».
Sauf que nous sommes humains et que nous avons nos limites tant physiques que psychologiques, et nous avons besoin de temps de repos et de douceur pour ralentir le rythme et se centrer à nouveau sur soi, pour se ressourcer.
Ce que disent les philosophes
J’ai trouvé intéressant de vous partager les dires d’une philosophe, Anne Dufourmantelle, qui a écrit un livre intitulé « Puissance de la douceur ».
Elle nous dit que pendant longtemps, on a associé la douceur à des valeurs dites féminines : l’écoute, la compréhension, la compassion… parce qu’on l’avait relié à la maternité. Puis on a mis la douceur du côté de la mollesse, de la compromission.
Pour Anne Dufourmantelle, la douceur est un choix. On dit bien « faire acte de douceur » !
Sa définition de la douceur :
« Etre doux, c’est arriver à être compréhensif envers soi, admettre sa vulnérabilité, c’est s’accompagner dans ce qu’on veut être. »
Conclusion
Je conclurai en disant que ce n’est pas parce qu’on n’est plus un bébé ou un enfant que l’on n’a pas le droit d’avoir ou de vivre de la douceur, bien au contraire.
Commençons par accepter de mettre de la douceur dans notre vie.
Assimilez la douceur à ce qui vous convient : le calme, la nature, la lecture, les câlins… Chacun pourra trouver ce qui sera le plus doux pour lui-même.