On ne change pas ce dont nous n’avons pas conscience. Si vous n’êtes pas conscient de l’intérêt que vous avez de changer, vous ne changerez pas !
Définition de la Conscience
Eric Bern disait :
« être en conscience, c’est savoir ce qui se passe maintenant »
Je suis en conscience à partir du moment où je me pose, que j’observe à travers mes 5 sens et je vais définir ce qui se passe là actuellement : c’est la conscience instantanée. Je suis en conscience de l’instant.
Les niveaux de conscience
Cette conscience instantanée nous sert à nous recentrer. On fait un STOP : je me tais et j’observe patiemment.
C’est un premier niveau de conscience qui m’amène à porter un regard intéressant et intéressé sur la façon dont je fonctionne.
Il existe un 2ème niveau de conscience, la conscience situationnelle c’est à dire une conscience dans laquelle je suis capable de me projeter. Quelles sont les conséquences pour moi si je continue d’avoir ce mode de fonctionnement, ce mode de pensée, ces comportements ?
L’être humain a l’habitude, par nature, d’observer son mode de fonctionnement dans quelque chose qui est relativement présent. Quand je pense à mes problèmes, je pense à mes problèmes là maintenant tout de suite. Quand j’ai un comportement inapproprié, je vais très rarement pousser la réflexion de mon comportement jusqu’à du long terme. Ce n’est pas le fonctionnement prioritaire de l’être humain.
Des comportements ne sont au présent pas obligatoirement source de gêne et de difficulté mais en revanche des comportements sur le long terme peuvent me poser de grandes difficultés.
Quelles vont être les conséquences pour moi à moyen ou long terme si je continue à avoir ce mode de fonctionnement, de pensée, de comportement ? Qu’est-ce que je gagne et qu’est-ce que je perds ?
Du plaisir sans conscience n’est plus du plaisir, c’est de la compulsion ! Et je ne suis plus en maîtrise. Comme je ne suis plus en maîtrise, je vais développer une seule chose possible, l’addiction. Je vais être dépendant.
La prise de conscience
L’être humain est motivé par 2 sources essentielles. Dans un 1er temps, il y a le plaisir. Dans un 2ème temps, il y a la douleur. On fait les choses quand on arrive à associer suffisamment de comportements négatifs à un mode de fonctionnement, on a envie de le changer, ça s’appelle le conditionnement neuro-associatif.
Marquez le comportement ou le mode de fonctionnement que vous voulez changer.
Posez-vous la question : en quoi est-ce un problème pour moi ?
Quelles vont être les conséquences si je ne résous pas ce problème à moyen ou long terme ?
Cela va vous permettre une vrai prise de conscience. Si vous suivez ce processus, l’intérêt, l’envie, la motivation que vous avez de changer, va être beaucoup plus grande car la conscience sera plus élevée.
Puis posez-vous la question : Qu’est-ce que je veux à la place ?
Référence : David Lefrançois